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La période 1981-1995 – celle des deux septennats de François Mitterrand – prépare et, pour certains traits essentiels, installe le paysage politique, la société, le monde de notre XXIe siècle.

Marche à grands pas de la domination du capitalisme mondialisé et financiarisé, chute des régimes de l’Est européen puis de l’URSS, mutations de la société, avancée de la construction européenne sous le sceau du néolibéralisme… Les effets de cette cascade de faits nouveaux sont considérables, tant au plan politique qu’idéologique. Il faut garder cette toile de fond constamment à l’esprit pour tenter d’éclairer ce qu’ont été les choix du PCF, qui n’ont pas été faits en vase clos. Le PCF sort de cette période – qui est aussi celle de la seconde partie du mandat de Georges Marchais à sa tête – affaibli. Il l’entame par un recul extrêmement sévère. D’un score d’environ 20 %, il chute en 1981 à 15,3 % à la présidentielle et 16,3 % aux législatives, soit la perte d’un électeur sur quatre et d’un député sur deux. Un nouveau recul (11,2 %) aux européennes de 1984 puis une stagnation autour de 10 % : 9,7 % en 1986, 11,3 % en 1988, 9,3 % en 1993. Les législatives de 1986 sont les dernières élections nationales conduites par Georges Marchais, dont on juge l’image dégradée électoralement. Mais la difficulté est de nature plus essentielle : les candidatures d’André Lajoinie à la présidentielle de 1988 et de Philippe Herzog aux européennes de 1989 ne donnent pas de résultats probants : respectivement 6,7 % et 7,7 %.

« Il est évident qu’une réflexion doit alors (enfin) s’engager, au-delà de la formule “parti de gouvernement”, sur la vision que le PCF a de l’exercice du pouvoir [...] sur un changement des règles du jeu permettant à l’intervention populaire d’être un des acteurs des prises de décision. »

Parmi les très nombreuses questions auxquelles le PCF fut confronté, deux me semblent essentielles : celle de son rapport au pouvoir, et celle de sa stratégie, incluant la nature de ses objectifs fondamentaux.

Le rapport du PCF à l’exercice du pouvoir
En 1981, le PCF pense être au clair à ce sujet. Il considère qu’il a une légitimité pour gouverner : c’est lui, en effet, qui, le premier, dix ans auparavant, en 1971, a annoncé l’entrée en crise de la société française. Une crise qu’il caractérise comme globale, touchant tous les pays capitalistes, suscitant des politiques similaires de la part des forces du capital. Il a consacré toute la décennie 1970 à se préparer à devenir un « parti de gouvernement » qui contribuera à sortir la France de cette crise en entamant, notamment avec le XXIIe congrès de 1976, un renouvellement très profond de tout ce qui le constitue.
À la veille de l’élection présidentielle de 1981, cet objectif rencontre de gros obstacles. Le programme commun de gouvernement de la gauche, conçu par le PCF comme le véhicule de cette volonté majoritaire transformatrice, n’existe plus depuis 1977 et l’échec de son actualisation. Mitterrand l’a dé­cla­ré « forclos ». De son côté, le PCF critique lui-même la stratégie liée au programme commun, qu’il analyse comme facteur d’illusions, ayant rendu possible un « tournant à droite » du Parti socialiste. C’est l’époque (1977-1981) de la « clarification », c’est-à-dire d’une dure critique des positions du PS. Le PCF juge avoir sous-estimé ce qu’il avait pourtant désigné comme la condition indispensable de la réussite du programme commun en 1972 : l’amplification du mouvement populaire. La voie vers le changement de politique et de société, en conclut-il, s’identifie à « un processus de luttes de masse permettant de modifier, acquis après acquis, le rapport des forces sociales et politiques s’exprimant à chaque étape dans le suffrage universel » (XXIIIe congrès, 1979).

« Cet enkystement de la réflexion pendant toutes les années Brejnev a des répercussions sur la caractérisation de la transformation de société que se fixe le PCF, et surtout sur ce qu’on en comprend. »

Ce rappel m’apparaît indispensable pour éclairer le sens de la campagne pour l’élection présidentielle menée, huit mois durant, avec Georges Marchais. Cette campagne de contenu conçue comme un encouragement à une dynamique populaire transformatrice se construit autour non pas d’un programme, mais d’un « plan de luttes » de 131 propositions. Il s’agit de mettre en évidence le caractère néfaste de la politique de Valéry Giscard d’Estaing (Georges Marchais se donne le titre de « candidat anti-Giscard »), et de démontrer, arguments à l’appui, la possibilité de mesures alternatives. Dans l’esprit du PCF et de sa direction, l’élection présidentielle est une étape dans la construction d’un mouvement majoritaire porteur de telles solutions ; et le résultat du candidat communiste, quel que soit le président élu, sera un apport solide, peut-être décisif, à la construction de ce mouvement. Malgré les « Marchais président ! » scandés dans nombre de réunions, cette hypothèse n’a à aucun moment été censément envisagée ; mais un échec, et un échec aussi important, ne l’a pas été non plus !
C’est donc dans les conditions d’un rapport des forces extrêmement défavorable pour le PCF qu’en juin 1981 quatre communistes prennent leur place au sein au gouvernement (Charles Fiterman, Anicet Le Pors, Jack Ralite et Marcel Rigout). Après un train de réformes positives dans les premiers mois, ça se termine mal, avec un retour de l’austérité à partir de 1983, jusqu’au départ du PCF du gouvernement en juillet 1984. Le PCF tirera la leçon de cette expérience en qualifiant la tactique suivie par Mitterrand de 1981 à 1984 de « pédagogie du renoncement ». C’est-à-dire : décider dans un premier temps des réformes « de gauche » en ne se donnant ni les moyens ni la volonté réelle de se dégager des « contraintes » liées aux logiques capitalistes, intérieures et internationales, notamment européennes ; faire ainsi la « preuve » qu’une politique de gauche est impossible.
Cette analyse est bien sûr faite après-coup. Mais en 1981 et jusqu’en 1984, le PCF ne se rend-il compte de rien ? Mon souvenir est qu’alors la direction du PCF ne se fait pas d’illusions : elle n’oublie pas l’analyse qu’elle a développée depuis 1977. Mais elle ne veut pas non plus ignorer l’immense espoir de changement qui balaie le pays. Elle pense que le PCF ne doit pas se défiler, qu’il doit faire la preuve de sa capacité à être véritablement un « parti de gouvernement » et appliquer « la politique que les Français ont choisie », celle de François Mitterrand. Cela, en demeurant un « parti de lutte » dont la boussole est la défense et la promotion des intérêts populaires. Au sein du PCF, cette position est alors très largement partagée.

« Parmi les très nombreuses questions auxquelles le PCF fut confronté, deux me semblent essentielles : celle de son rapport au pouvoir, et celle de sa stratégie, incluant la nature de ses objectifs fondamentaux. »

Sur le papier, et exprimée ainsi, elle est cohérente mais n’étant pas maître du jeu, comment la mettre en œuvre ? « Un pied dedans, un pied dehors », ironisera le PS lorsque le PCF demeurera au gouvernement tout en soutenant la marche des sidérurgistes d’avril 1983 à Paris contre le « plan acier » ou que le président communiste des Charbonnages de France, Georges Valbon, démissionnera en novembre 1983.
En fait, la démarche même du PCF est mal maîtrisée. Lors du XXIIe Congrès de 1976, l’idée proprement révolutionnaire que « la liberté, la démocratie, c’est le terrain essentiel de la lutte de classes » a permis d’approfondir la réflexion sur ce que recouvre la notion de démocratie en termes de droits et de pouvoirs à conquérir par les salariés, les citoyens, les individus afin qu’elles et ils puissent réellement maîtriser leur propre destin. Tout cela se trouve réaffirmé dans les textes. Mais, en juin 1981, la démocratie se trouve réduite au seul respect du suffrage universel. La situation de coresponsabilité que le PCF a choisie n’est pas réellement explorée : est-il coresponsable au regard des exigences de changement ou coresponsable de la politique suivie ?
Les dirigeants du pays qui ont choisi de conduire la social-démocratie jusqu’au social-libéralisme, eux, savent où ils vont (et ce sont des hommes politiques de qualité) et, d’autre part, une différence d’appréciation est en train de se constituer en son sein. Le PCF analyse ce qu’il nomme les « mutations » de la société ; mais, au fur et à mesure que se révèle la complexité des problèmes auxquels une pratique gouvernementale a à faire face, une « sensibilité » du PCF (employons ce terme pour simplifier) se prend à penser que le PCF n’a pas pris la mesure des évolutions de l’époque, que cette insuffisance tient à des causes très profondes, liées à ses conceptions frappées d’archaïsme, et qu’en définitive d’autres approches que les siennes sont davantage en prise avec le réel. « La vie est ailleurs », lancera Charles Fiterman lorsqu’il quittera le PCF.
Dans son livre Le Communisme ? paru en septembre 2019 (La Dispute), Lucien Sève souligne le caractère « divergent » de « deux contestations » internes au PCF qui apparurent à partir de 1984 : l’une « aux yeux de laquelle le PCF est condamné pour la raison que le communisme serait historiquement mort », animée notamment par Charles Fiterman et dont « nombre d’acteurs » finirent par rejoindre le PS ou les écologistes ; l’autre, « de sens opposé », dont il a été « l’un des principaux initiateurs », pour qui « la visée révolutionnaire du communisme marxien est plus que jamais à l’ordre du jour ». Cette opposition se révéla sans doute en marchant, mais on n’en voit pas la trace dans ce que rapporte Charles Fiterman dans son livre Profession de foi (2005) à propos de Lucien Sève, cité parmi ceux qui l’ont « aidé par quelques notes » à rédiger son texte lançant les « refondateurs » en 1989. Quoi qu’il en soit, en juin 1984, lorsque ce qu’on a nommé la « crise du PCF » éclate, le point de fixation est explicite : l’interprétation du nouveau recul du PCF dans le cadre d’un reflux de la gauche aux élections européennes. Faut-il y voir l’effet du mécontentement populaire suscité par la politique gouvernementale ou la sanction d’un PCF en retard sur tout, y compris son indispensable refondation ? Il ne fait pas de doute à l’époque que choisir cette seconde réponse (qui n’est pas en elle-même déraisonnable) pour effacer la première, c’est écarter la question désor­mais posée de la signification politique de la participation communiste à ce gouvernement-là menant cette politique-là : utilité avérée pour limiter la casse ? ou caution ? Il est évident qu’une réflexion doit alors (enfin) s’engager, au-delà de la formule « parti de gouvernement », sur la vision que le PCF a de l’exercice du pouvoir : sur l’idée qu’il se fait des « réalités » (inéluctables ou à transformer ?) auxquelles cet exercice le confronte, sur les marges de manœuvre offertes à sa volonté politique, sur un changement des règles du jeu permettant à l’intervention populaire d’être un des acteurs des prises de décision. Cette question sera écartée par la force des choses dès le mois suivant, avec le départ des ministres communistes. Elle sera traitée plus tard, par le XXIXe congrès de décembre 1996… pour être de nouveau oubliée au moment de la formation inattendue du gouvernement Jospin en 1997.

Les choix stratégiques du PCF
Outre l’expérience vécue, d’autres faits pèsent sur ces choix. J’ai cité en introduction l’écroulement de l’ainsi nommé « socialisme réel » et la poursuite de la construction européenne, marquée par Maastricht. Francis Wurtz a, à mon avis, grandement raison d’insister sur le rôle qu’a joué Maxime Gremetz comme responsable de la « Polex » – ce qui n’évacue bien sûr pas les responsabilités du PCF et de sa direction. De fait, l’éteignoir est mis sur une analyse exigeante des réalités des régimes de l’Est. Cet enkystement de la réflexion pendant toutes les années Brejnev a des répercussions sur la caractérisation de la transformation de société que se fixe le PCF, et surtout sur ce qu’on en comprend. Lorsque, avec Jean Kanapa, la divergence avec le PCUS et les partis alignés sur celui-ci est pointée comme portant sur la « conception » du socialisme, la voie s’ouvre pour indiquer que la société pour laquelle combat le PCF est d’une autre nature que celles de l’Est. Mais en soulignant, certes, le caractère « à la française » de « son » socialisme, tout en insistant sur le fait qu’il est partie prenante de la cause « du » socialisme, donc du « socialisme existant », il handicape lourdement la perception par l’opinion de l’ampleur du renouvellement qu’il a entamé. Or cette époque, depuis les années 1970, est celle d’un tsunami idéologique autour des thèmes des droits de l’homme et du « totalitarisme » qui atteint frontalement le PCF. Pour ne prendre qu’un fait, la chute de Ceausescu à la fin 1989 provoque une véritable hystérisation des attaques contre lui. Certes, depuis 1980, Georges Marchais préside le Comité pour la défense des droits de l’homme qu’il a fondé, qui fait campagne pour la libération de prisonniers politiques, à l’Ouest comme à l’Est ; mais cette initiative se déploie, pour ainsi dire, en marge du PCF. Nul ne peut savoir si ces attaques d’ampleur l’auraient moins atteint et abîmé s’il avait poursuivi l’impulsion donnée à la fin des années 1970 – en tout cas, elles l’atteignent.
Une seconde évolution marquante qui joue sur ses choix stratégiques est celle de la société française. Parmi elles, il y a les conséquences pour la classe ouvrière de la poursuite de la casse de l’industrie française (sidérurgie, charbon, machine-outil, textile…). Le statut de l’ouvrier, en tant que catégorie socioprofessionnelle, est violemment mis en cause au nom de la modernité. La représentation des ouvriers dans la société et la culture est fortement dévalorisée. L’ouvrier n’est plus le beau gosse bagarreur au grand cœur, le Gabin du Jour se lève ou de La Bête humaine, mais le père du Gérard de Coluche ou le beauf de Cabu. Les enquêtes, et la simple expérience militante, révèlent que la conscience de classe a beaucoup reculé : nombre d’ouvriers se reconnaissent dans la notion de « couches moyennes ». Les « classes dangereuses » deviennent les populations racialisées : grévistes CGT de Billancourt, en majorité immigrés, accusés par le Premier ministre Pierre Mauroy d’être manipulés par des islamistes en janvier 1983 ; affiches du RPR « La faucille et le Coran » dans la campagne des municipales en mars ; émeutes des jeunes des Minguettes pendant l’été – d’où la Marche pour l’égalité, dite « marche des Beurs » d’octobre à décembre de cette année-là. Le pendant politique de ces campagnes est la montée du Front national. Ces évolutions (et ces attaques) conduisent le PCF à avancer l’idée que la classe ouvrière s’est « élargie » à celles et ceux qui participent au collectif des créateurs de valeur et ne sont pas propriétaires du capital, et à renoncer à la notion d’« alliance », notamment avec les intellectuels, qui tend à donner une vision figée de ce qui est en mouvement. Cette analyse est une véritable avancée.

« En juin 1981, la démocratie se trouve réduite au seul respect du suffrage universel. La situation de coresponsabilité que le PCF a choisie n’est pas réellement explorée : est-il coresponsable au regard des exigences de changement ou coresponsable de la politique suivie ? »

Dans le même temps, le PCF intensifie son soutien aux luttes proprement ouvrières, y compris lorsque les formes d’action sont rudes. Je rappelle à ce propos les salariés de SKF d’Ivry-sur-Seine de 1985 qui reprennent le contrôle de leur usine occupée par la police (« Hier la rose, aujourd’hui la matraque »), ou encore les « Dix de Renault » (1986-1989), dix syndicalistes ayant investi les locaux de la direction pour protester contre des licenciements, eux-mêmes étant licenciés. Mais ces efforts ne suffisent pas à inverser la tendance. Ni l’une ni l’autre de ces deux luttes ne sont victorieuses. La lutte la plus massive de ces années (outre le million de personnes manifestant pour la défense de l’école privée en 1986) est le mouvement étudiant et lycéen de 1994 contre le contrat d’insertion professionnelle (CIP), qui obtient gain de cause. La place des ouvriers, des couches populaires dans la société est rabaissée. Est-il exagéré de penser que la détérioration de l’image de Georges Marchais a à voir avec tout cela ?
Toujours est-il que, malgré tout ce qui précède et ne peut être tu, cette période est aussi celle d’une poursuite du renouvellement du PCF. En 1981-1982, l’échec électoral qui vient d’avoir lieu est expliqué par la perception insuffisante de cet effort. Le XXIV e congrès de 1982 décide donc de « reprendre, développer, prolonger » les XXIIe et XXIIIe congrès. L’insistance est mise sur la conception du socialisme à la française et sur la voie démocratique pour y parvenir. C’est sur ce second point que l’innovation est réelle. Elle se résume en un mot d’ordre : « Donner la primauté au mouvement populaire ». « Ne jamais contrarier la permanence dynamique et créative du mouvement populaire auquel nous donnons la primauté en toutes circonstances », déclare la résolution du XXVe congrès (février 1985). C’est du mouvement populaire que doit naître le projet politique transformateur – et ce projet inclut tout à la fois le contenu de la politique à mener, le type de pouvoir et de rassemblement pour y parvenir. Toutes ces questions doivent être traitées par lui. Il s’agit, précise le XXVIIe congrès (décembre 1990), de « développer jusqu’au bout le nouveau qui se dessine dans la société actuelle et que le carcan du capitalisme empêche de grandir ». (La référence est explicite à la fameuse caractérisation du communisme par Marx : ni un état à créer ni un idéal, mais « le mouvement réel qui abolit l’ordre actuel ».) À cette forte innovation, Georges Marchais en ajouta une autre, pour clôturer son mandat en obtenant, malgré des réticences de longue date, l’abandon du « centralisme démocratique », survivance du marxisme-léninisme : un parti peut-il combattre pour la démocratie et le pluralisme sans l’être pleinement lui-même ?

« En soulignant le caractère “à la française” de “son” socialisme, tout en insistant sur le fait qu’il est partie prenante de la cause “du” socialisme, donc du “socialisme existant”, il handicape lourdement la perception par l’opinion de l’ampleur du renouvellement qu’il a entamé. »

« C’est dans une véritable mutation que nous nous sommes engagés, une mutation de notre politique et de notre pratique », souligne le PCF à son XXVe congrès. Le mot sera repris par Robert Hue, la suite est une autre histoire.
Je ne peux pas mettre un point final sans une ultime remarque. J’ai fait allusion aux confrontations qui se développèrent à partir de 1984 et qui se conclurent malheureusement par des départs du PCF. Mais, si on ne peut pas parler de « crise » à leur propos, d’autres « sensibilités » existaient, y compris au sein de la direction du PCF, qui ne manifestaient pas vraiment d’enthousiasme en faveur de son renouvellement. Les freins à sa poursuite n’ont pas manqué et Maxime Gremetz, puisque je l’ai cité, n’était pas seul de son avis. « Rigueur n’est pas raideur, fermeté n’est pas fermeture », avait lancé Georges Marchais au XXVIe congrès de décembre 1987 – et comprenne qui pourra.
Bien des choses ont changé depuis lors. Tout ? Chacun peut se faire sa propre opinion de ce qui est vraiment vintage et de ce qui, peut-être, peut encore donner à réfléchir.

Jean-François Gau était à cette époque responsable du secrétariat de Georges Marchais.

Cause commune n° 14/15 • janvier/février 2020